Depuis quelques années, les constructions HLM à la chaîne n’ont comme qui dirait « plus le droit de cité » pour laisser place nette aux logements sociaux,  et leur donner un nouveau souffle par le biais des dernières tendances de l’architecture.

Les barres d’immeubles, les grandes cités qui se ressemblent, en somme les logements sociaux à la mode années 60, 70 ou 80 ne seront-elles bientôt qu’un lointain souvenir ? Place au réaménagement urbain de qualité, même pour les foyers à revenu modeste. Le besoin de convivialité, l’esthétisme donne une place de plus en plus importante à l’architecture de demain, pour ceux qui en ont été longtemps privé.

 

Des idées, des matières et des espaces différents

Les agences et cabinets d’architecture, en métropoles comme en villes de grande taille, sont de plus en plus partie prenante de la réalisation de logements sociaux. A travers cette tendance, on se rend compte que l’architecture n’est plus seulement accessible aux personnes les plus aisées, mais à des ménages plus modestes.

Quels sont les atouts de ces logements sociaux d’un genre nouveau ?

Ces nouveaux logements sont d’abord beaucoup esthétiques que ce que l’on a l’habitude de voir depuis des décennies. Ces nouveaux logements sont parfaitement intégrés à l’espace urbain, et même si de prime abord, certains de ces ensembles peuvent sembler déroutant par manque d’habitude, il ne fait aucun doute qu’un immeuble possédant une architecture plus sophistiquée et conviviale n’aura pas de mal à s’imposer en lieu et place de barres d’immeubles sans relief.

L’espace urbain

La grande tendance de l’immobilier moderne est de construire des bâtiments moins élevés, mais gagnant  en extension, par des terrasses en escaliers, donnant une impression de profondeur.

La recherche de la luminosité

On privilégie les grandes baies vitrées qui font entrer la lumière dans les appartements. Le but est d’aller chercher cette lumière partout, en étirant les espaces. On va vers des plafonds plus en hauteur, des espaces un peu plus libérés des contraintes. La tendance générale est à l’ouverture.

Les espaces verts

Les espaces verts sont de plus en plus intégrés à l’architecture des nouveaux immeubles, qu’il s’agisse d’espaces végétalisés autour des logements, par le biais de murs végétaux, de plantes sur les côtés, ou de balcons végétalisés, la tendance est à marier construction moderne et retour à la nature, et les solutions d’intégration ne manque pas et beaucoup peuvent encore être imaginées. Cette nouvelle tendance vise à placer le logement au plus près de la nature. Et peut aussi servir à « rafraîchir » les bâtiments en période de chaleur.

Les volumes

Côté format, il peut arriver qu’on réalise des duplex et des triplex, que l’on regroupe par lot de 5 ou 6 dans un même bâtiment.

Les matériaux et couleurs

On joue sur les matières également. En plus du verre, décliné aussi bien pour les fenêtres que pour les balcons, les architectes se tournent régulièrement vers des façades en bois qui ont également l’avantage de ne pas séquestrer la chaleur.

Enfin, certaines agences d’architecture ont fait le choix de la couleur, parfois vive, pour démarquer les logements, dans un souci d’intégrer ces bâtiments dans leur environnement de construction.

 

Les agences d’architecture s’impliquent

Et ce ne sont pas n’importe quelles agences qui se lancent dans la conception et la réalisation de ces nouveaux bâtiments. Des grands noms du milieu sont impliqués. Dans le domaine des logements sociaux, plusieurs agences en France ont su se positionner. Comme le cabinet Lyon BBC & associés, basé depuis 1985 dans la préfecture du Rhône. Plus d’information sur www.bbcassocies.com. Forte d’une trentaine de collaborateurs polyvalents, l’agence est riche en compétences recherchées dans le secteur, celle-ci gère aussi bien de l’architecture que de la maîtrise d’œuvre ou de la réalisation de chantier.

On parle de construction, de réhabilitation ou de l’aménagement de bâtiments publics ou privés, sans compter les immeubles. On en trouve beaucoup dans le 3eme arrondissement de Lyon, mais également dans les secteurs voisins.

Quelques exemples :

Maintenir une qualité

Il y a quelques mois de ça, plusieurs architectes s’étaient levés contre un projet de loi autour des logements sociaux et de la commande publique. D’après eux, ce texte se serait soldé par des dérogations accordées aux bailleurs sociaux leur permettant de parfois contourner les règles de la commande publique, et donc de ne pas suivre les caps fixés pour la construction.

Les bailleurs sociaux, toujours selon les architectes mobilisés, pourraient se sentir libre d’économiser sur les matériaux de construction, sur le gros œuvre et donc au final rogner sur la qualité des logements, mettant en péril la satisfaction des habitants.